LE LIVRE DU GROUPE ET DE L’ANNÉE!!!
Chapitre1
Nous sommes en 2012, c'est l'été, il fait chaud à en crever mais pourtant....Elle, elle pense et ne semble pas consciente de cette chaleur accablante. Ses pensées se bousculent et pourtant rien ne semble faire du sens. Elle doit maintenant faire face à ses pires craintes : affronter seule la nature sauvage qui se dessine devant elle afin de rejoindre le monde civilisé et trouver de l'aide pour son ami.
Lui, il dit que tout ira bien, que sa blessure à la jambe ne le tuera pas. Il dit ça en esquissant un espèce de sourire.. Mais ils savent bien tous les deux que ce n'est en réalité qu'un rictus de peur. Alors elle se redresse, et fait face à cette jungle noire. Elle ne sait pas où elle va, mais elle sait qu'elle doit y aller. Elle s'avance dans les herbes hautes totalement perdue mais au fond d'elle même elle sait que c'est le chemin qu'elle doit emprunter tout ce qui compte pour le moment c'est de sauver son ami. Pour éviter de trop réfléchir elle se souvient de tous les bons moments qu'ils ont passé ensembles jusqu'à ce drame... vite une autre pensée vite entrecoupée car la voilà qui arrive sur un chemin....lueur d'espoir... les insectes se collent sur ses jambes nues et les moustiques pullulent autour d'eux, Dieu sait quelles bestioles se cachent là dedans.... ils avancent...sans se parler... Ils vont quand même finir par arriver sur une route à un moment ou à un autre!!!
Depuis que cette course poursuite a débuté, ses pensées ne cessent de se bousculer. Dans sa tête, tout va très vite, elle aimerait tant arrêter ses enchaînements incessants qui l'enchaînent à cette culpabilité...mais quelle idiote elle a été!! Jamais elle n'aurait dû prendre ces auto stoppeurs!! Cette chasse à l'homme lui pèse et son ami lui aussi pèse presque affalé sur son épaule...Ce poids la ralentit mais jamais elle ne l'abandonnerait...plutôt crever!!! Une chance qu'elle vive son corps de cette façon…mais...mais déjà elle a plus le temps, elle peut plus penser parce que...Merde!!! Devant eux, des champs, et encore des champs...à perte de vue...et pas âme qui vive...et les autres qui sont sur leurs traces!! Tant pis, au moins dans cette jungle d'herbes hautes, ils pourront se cacher un bon moment...
"-Arrêtons nous ici... lui chuchote t-elle...faut prendre un peu de repos."Il s'affale, dégoulinant de sueur, le souffle court. Elle s'allonge à côté de lui. Tout lui est étrange, les insectes ne la dérangent même pas...Ni l'un ni l'autre n'éprouve le besoin d'échanger verbalement... Que s'est il passé? Où est passée leur vie?...tout a basculé en un instant... C'était pourtant la nuit dernière... Ils roulaient sur cette route, la musique à fond, cheveux au vent, ils chantaient à tue tête! pendant que lui roulait des joints, elle, conduisait. Des moments comme celui là, ils en avaient imaginés plein!!! Ils se connaissaient depuis toujours! Leur enfance passée dans le même quartier, même école publique ainsi que même collège. Lui, timide, elle, tête forte, faisant souvent rempart de son corps pour le protéger contre les autres. Une tête brûlée, qu'ils disaient!
Elle avait l'air si sûre d'elle! A seize ans, elle a lâché la scolarité... Pas d'avenir universitaire pour une fille des bas fonds... Elle avait pris son avenir à bras le corps! pas question de s'enterrer dans la même vie et les mêmes erreurs que ses parents! Elle avait opté pour un apprentissage. Ce qui lui permettait de mettre un peu d'argent de côté. Elle avait un but: passer son permis de conduire , trouver une caisse et s'arracher de là!...avec (lui), bien sûr! son meilleur ami...en fait, son seul ami... De son côté, lui, avait également lâché ses études. moins chanceux, moins fonceur, il s'était vite laissé prendre dans les filets de la rue. A fuguer, à traîner et tout ce qui va avec: l'alcool, la drogue... Elle, assistait impuissante mais solidaire, à ce triste spectacle. Elle suivait son parcours...jamais elle n'a perdu sa trace, jamais elle ne l'a lâché, ni même jugé!! Elle s'est adaptée. Elle promettait aussi... rêvait de l'emmener avec elle quand elle partirait. De changer le cours de leur destin, de se dessiner un avenir où eux seuls décideraient! "Plus jamais nous ne subirons nos Vies, lui disait elle. Tu verras, nous en sortirons de cette foutue bitch..."... et voilà dans quelle situation ils sont à présent... Allongés côte à côte sur ce tapis d'herbes odorantes, ils se sentaient, il s'écoutaient, ils se comprenaient.
Profitant des ces brefs instants de répit, malgré tout, ses pensées continuaient de se bousculer. Malgré la peur qui la tenaillait, elle faisait tout pour ne pas la lui transmettre. À tout prix il fallait continuer, semer leur poursuivants. À tout prix, il fallait que son ami soit hors de danger. Elle le protégerait de toutes ses forces quoi qu'il lui en coûte. Elle ne savait pas où elle allait mais peu importe, c'est en avant qu'il faut aller, surtout ne pas se retourner.
Encore un peu de temps pour reprendre leur souffle puis se relever et continuer dans cet univers aussi étrange qu'inattendu.
Univers qui se muait en imaginaire pour se donner plus de force encore. Elle ne ressentait pas vraiment la fatigue, elle savait qu'elle était là mais une énergie de vie avait passé par-dessus. Cette énergie même serait sa vie s'il le fallait, mais jamais elle ne se battrait sans son ami. Jamais elle ne pourrait imaginer que les jours ne seraient plus à eux si elle n'arrivait pas à le soigner. Dans sa tête les batailles de son esprit se faisaient de plus en plus denses. Plus rien n'avait d'importance à cet instant-là que son ami. Il lui fallait penser à retrouver la magie des jours qu'ils avaient toujours partagée ensemble en dehors des sentiers déjà battus par la vie, par la vie des autres... Elle entendit leurs respirations qui commençaient à se coordonner en un seul souffle qui les apaisait un peu tous les deux. Et les pensées recommençaient de plus belle à faire des bonds dans le temps rien que pour eux deux. Mais il était temps maintenant de repartir à travers ces champs à perte de vue.
C'est plus que décidé, elle aura la force, elle a la force d'aller jusqu'au bout, pour lui, son bel oiseau écorché mais qui compte plus que tout à ses yeux. Elle s'approche de lui tout doucement, lui chuchote: "tu verras nous serons forts à nous deux". IL n'a pas encore ouvert les yeux, mais sa tête acquiesce doucement, et un pâle sourire s'affiche sur ses lèvres. Lui aussi a fini par ne plus sentir sa douleur, il se rempli petit à petit de la force qu'elle lui insuffle. Le temps a passé, mais l'heure n'a pas fait ses comptes.
Alors lentement elle se redresse, elle prend le temps d'inspecter sa blessure... une sale blessure à l'épaule assez profonde, mais heureusement, pas une blessure mortelle!! Elle lui prend la main et l'aide doucement à se relever. Ils n'ont pas oublié leur poursuivants, mais à cet instant leur magie est revenue, ils se trouvent beaux, ils se sentent forts. Ils repartirent le long d'un sentier enchanteur comme il n'en avais jamais vu ou l'air était si pur et fraiche.Le vent soufflait sur les arbres faisant entendre le bruit magnifique des feuilles. Les oiseaux gazouillaient leurs chant mélodieux, ils se laissèrent emporter par la mélodie , si belle à leurs oreilles mais soudain ..... Soudain un craquement sourd et inattendu se fit entendre. D'un même effroi, ils se regardèrent et se figèrent. Le souffle court. L'atmosphère magique encore palpable il y a quelque minutes sembla se glacer aussi. Même les oiseaux s'étaient tus. Le mal était là, tout près! Il s'était immiscé entre la Beauté de la Nature et le Paysage... Elle tendit l'oreille, le visage inquiet. Elle n'osait même plus déglutir et entrouvrit un peu ses lèvres pour mieux respirer. Elle qui avait toujours été si sûre d'elle, si forte en gueule et prête à s'affirmer ; elle se retrouva propulsée en une fraction de seconde dans la peau d'une gamine chétive et peureuse. Elle aurait tout donné pour être ailleurs, n'importe où ! Elle aurait tout donner pour revenir quelques heures en arrière. Le temps ne se prête pas aux pleurnicheries..."-Serre moi " Il la ramena tout près de lui , l'embrassa... "-J'ai peur, dit il" Alors elle sut qu'ils devraient affronter. Jamais elle ne s'était cachée derrière quelqu'un ou quelque chose. Toujours elle avait affronté sa Vie avec courage, responsabilité à l'extrême. Il en serait de même aujourd'hui.
Chapitre2
Elsa, 14 ans, se ballade en campagne avec ses amis. Il y a Yon,le beau gosse du groupe! Elle en est folle!! Il y a Stacy, sa meilleure amie et Sam, sa frangine rebelle!! Tinka-Sao, Sayani, Théo, Fati, Inti-Maya! Ils sont tous là, réunis pour la dernière sortie entre potes de l'année scolaire. "A nous les vacances!!" ont ils l'air de dire. "On pique nique ici?" "Allez!!" Déballage de sacs, chips, sandwiches, sodas... Les jeunes prennent le temps de manger, se rassasier. Commencent les chahutages. Les rires, les jeux en tout genre... Elsa cueille des fleurs, elle s'en fait une couronne. Pendant que les uns se reposent, les autres font les pitres...
D'ailleurs pas moyen de se reposer pense Sam, allongée dans l'herbe où elle s'est déjà fait marcher dessus, arrosée et d'où elle a dû chasser quelques insectes. Quand soudain à des mètres de là... "Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh" Un cri! "Qui a crié?? "mais voilà Stacy qui fonce vers eux , le visage terrifié!!! "Venez, je vou-voulais me meca me cacher pour pi-pis- pisser mais...maisc'est...c'est ho...c'est horrible!!" Elle s'effondre, éclate en sanglots , et se retourne sans cesse, en indiquant le champ... Ses amis ne lui en demandent pas davantage... Ils connaissent Stacy. Jamais ils ne l'ont vu dans cet état. Son visage, son corps, sa voix tout révèle une terreur suprême... Alors, ils se serrent les uns contre les autres. C'est décidé, Elsa s'occupera de Stacy pendant que Yon, Sayani et Théo iront voir...ce qui a pu l'effrayer à ce point. Le spectacle devant eux dépasse tout ce que leurs jeunes consciences avaient pu imaginer: Deux corps... Sauvagement mutilés....
Chapitre 3
Raymond L. rêvait dans son bureau. Cela faisait trois semaines qu'il pouvait se le permettre. Pas une enquête, pas un drame à l'horizon...alors, il rêvassait. Le téléphone sonna. Ce qui interrompit la rêvasserie. "-Allô. Oui? C'est bien moi, Inspecteur L. Vous voulez dire? Ah oui... ne touchez à rien et restez sur place. Nous arrivons dés que possible." "- Johanna, Frank,on bouge. Deux corps ont été retrouvés dans un champ. Il nous faudra une patrouille. Johanna, passe un coup de fil à la légiste et préviens la hiérarchie. Nous avons du pain sur la planche... "
L’enquêteur L. tentait tant bien que mal de retrouvé l’endroit décrit par les jeunes, qu’il avait eu au bout du fil il y a plus d’une heure maintenant. Un champs, près d’une route isolée menant à la rivière Rouge. Il doit bien y avoir une douzaine d’entrées pouvant correspondre à cette description. Puis, dans la septième entrée, alors que la nuit commençait à tomber, ils finirent par apercevoir deux véhicules garés en bordure de la forêt. Un 4x4 noir et une voiture sport rouge. Ils avaient enfin trouvé, mais où étaient les jeunes. Il leur avait pourtant dit de rester en bordure de la route.
Il rassembla son équipe autour de son capot de voiture et dicta les tâches à chacun. Ils suivirent tout d’abord le sentier, à travers la forêt, qui menait à la rivière; où ils finirent par trouver les sacs de couchages, les victuailles et les vêtements abandonnés par les jeunes. Mais aucune trace des fêtards à l’horizon. Les policiers tous réunis se mirent se mirent à crier « Il y a quelqu’un ? C’est la police ! » mais, aucune réponse sinon celle des feuilles que le vent faisait avec violence.
Vu l’étrangeté de la situation, l’enquêteur L. (L’Oignon), demanda à une constable d’aller vérifier les plaques d’immatriculations des véhicules et communiquer avec les parents desdits jeunes afin de vérifier s’ils possèdent des téléphones portables. Ils pourraient tenter de les joindre et connaître l’endroit où ils se cachaient. Pendant ce temps, les autres se mirent à leur recherche de façon méthodique, en faisant une ligne de battue. Quelques minutes plus tard, l’un d’eux s’écria : « ICI – ICI ».
L’Oignon rappliqua immédiatement et fut stupéfait de voir l’état sordide dans lequel se trouvaient les deux corps décrits par les jeunes. Un vrai massacre, il n’y avait pas d’autres mots pour décrire ce funeste spectacle. Peu importe qui s’était acharné sur ces personnes, il était visiblement déchaîné. L’absence des jeunes sur la scène laissait présager le pire à L’Oignon. Mais que c’était-il passé ici ? Qui avait bien pu faire une telle chose ? Et de toute façon, qui pouvait être capable de ÇA ? Qui étaient ces corps étendus là devant lui ? Il n’arrivait même pas, au premier coup d’œil à déterminer le sexe des victimes, tellement elles étaient mutilés ? Combien de temps cela faisait-il qu’ils se trouvaient là ? Toutes ces questions et aucune réponse. Certaines viendraient bientôt , comme les résultats d’autopsie, les informations relatives aux propriétaires des véhicules abandonnés au bord de la forêt et peut-être même l’identification des victimes, mais d’autres mettraient beaucoup plus de temps avant de s’éclairer.
Tout à coup, l'un des policier s’écrie "les secours vite, il y a quelqu'un ici" en toute hâte l'enquêteur L'oignon rejoignt l'attroupement qui est en train de se former. Au milieu de hautes fougères il aperçoit une jeune filles recroquevillée sur elle-même, tremblante, recouverte de terre, de sang, des feuilles dans les cheveux, les vêtements déchirés. A coup sur elle a été témoin d'horribles choses. Elle peut sans doute leurs fournir des informations capitales. Déjà les secouristes s'occupent d'elle, l'entourent d'une couverture et la conduisent vers l'ambulance. Ils la soutiennent, elle tient à peine sur ses jambes et a l'air absente. "A première vue elle n'est pas blessée" dit l'un des secouriste "pas visiblement du moins, mais elle revient de loin" ajouta un autre "est-il possible de l'interroger ?" demande l'enquêteur L'Oignon "pas pour le moment, il faut d'abord la conduire à l'hôpital pour des examens complémentaires" repris l'autre "elle a peut-être des informations capitales" insiste L'Oignon en ajoutant "les vies d'autres jeunes en dépendent" "vous pouvez lui poser quelques questions, mais rapidement" répondit l'autre L'enquêteur L'Oignon monte dans l'ambulance, s’accroupit devant la jeune fille, se présente, il lui assure qu'elle est en sécurité maintenant puis lui demanda son identité, mais il comprend vite que c'est peine perdue, elle reste là, complètement prostrée, le regard dans le vide. "elle est en état de choc, on peut rien en tirer, conduisez la à l'hôpital, on l’interrogera plus tard" finit il par lancer aux secouristes en quittant l'ambulance .
Après cela, il rassemble ses hommes pour savoir comment ils vont continuer les recherches.
Chapitre 4
Quelques heures plus tard à l'hôpital, Sam reprend peu à peu ses esprits. Les évènements s'enchainent dans sa tête, la scène tourne en boucle. Mais comment un si agréable moment, une petite fiesta entre copain pour célébrer le début des vacances a-t-elle pu virer au cauchemar ?? Et pourquoi est-ce arrivé, pourquoi ? Une douleur profonde et intense envahit tout son être elle ne peut contenir ses larmes, elle suffoque incapable de contrôler ses sanglots.
Comment a-t-elle pu rester impuissante, elle qui est si combative, comment a-t-elle pu se laisser faire sans broncher alors que tout son être criait non, comment toute sa rage a-t-elle pu être contenue par cette peur qui l'a paralysé et surtout comment a-t-elle pu s'enfuir, aller se cacher dans ses fougères, rester immobile totalement pétrifiée par cette peur laissant sa petite soeur Elsa et Stacy subir le même sort qu'elle ? Elle se sent lâche, sale, honteuse, comment va-t-elle pouvoir continuer à vivre ainsi. Elle voudrait mourir, disparaitre. Mais elle n'a même pas la force de se lever, comment pourrait-elle faire ? Elle est là obligée de vivre et revivre ces affreux moments en boucle dans ça tête.
Elle voudrait au moins oublier, se dire qu'il ne s'est rien passé mais c'est plus fort qu'elle c'est belle et bien là. Elle pense aussi à Elsa, à Stacy et aux autres, qu'elle a abandonné pour se sauver elle, s'en sont-ils sortis ?? Et soudain une nouvelle angoisse l'assaille, ses agresseurs où sont-ils, la retrouveront-ils, lui feront-ils subir la même chose qu'au deux personnes mutilées dans la prairie ? Elle ne se souviens pas exactement de leurs visages mais elle sent encore leurs odeurs, leurs respirations, se rappelle du son de leur voie, elle les méprise la rage se mélange à la peur.
Tout s'accélère dans sa tête, ses idées se mélangent, se brouillent et toujours cette fichue douleur qui l'accable. Il faut que ça s'arrête, elle se met à hurler dans un dernier espoir de se réveiller de cet affreux cauchemar. Une infirmière arrive rapidement dans sa chambre, essaie de la calmer, elle voit bien ses lèvres bouger mais n'entend pas ses mots, elle ne parvient pas à se calmer, elle se tient la tête. L'infirmière va en chercher deux autres en renfort, Sam résiste, mais les infirmières finissent par avoir le dessus, surtout parce que l'une d'entre elle a injecté une substance dans la perf.
Sam se sent doucement glisser, comme en apesanteur, peu à peu tout s'estompe, sa tête se vide, son esprit se calme, elle ne pense plus à rien. Si cet état pouvait durer toujours... Pendant ce temps les recherches continuent. Ils ont retrouvé 2 personnes jusqu'à maintenant. Une fille et un gars qui sont dans un état lamentable mais qui devraient survivre. La fille se trouvait non loin des véhicules cachée dans l'herbe haute. Le garçon lui se trouvait non loin de la fille trouvé un peu plus tôt. La nuit arrive bientôt les recherches vont être de plus en plus difficiles.
L'inspecteur se demande s'il va pouvoir retrouver les autres avant qu'il ne soit trop tard mais combien était-il ? Il n'avait pas rien pu retirer de la fille retrouvé un peu plus tôt. Tout à coup, il entend ici une autre personne. L'inspecteur accourt, il ne sait quoi pensé de ce qu'il voit encore un vrai massacre. Pendant, qu'il s'occupait du corps un bruit se fait entendre. Il se retourne, une personne sort tout doucement des herbes hautes. Elle tremble, regarde partout. Les agents s'approche d'elle mais elle recule. Les agents tentent de la rassurer, enfin ils peuvent l'approcher. L'inspecteur lui demande peux-tu nous raconter et nous dire combien vous étiez ? La personne refuse de parler elle a peur mais leur dit qu'ils étaient 9 étudiants.
Elle demande si elle est encore en danger. L'inspecteur lui dit non et qu'il va assurer sa protection tant qu'ils n'auront pas trouvé les coupables. Raymond L. reste pensif, il s'est déplacé au sujet de 2 corps retrouvés par des jeunes et il se retrouve au coeur d'une histoire de fou! "
-Visiblement, le Mal se cache encore dans ces champs!!" "-Sillonez tout le secteur, ordonne t il à ses troupes, coûte que coûte il faut mettre la main sur ces enfants de salauds!!! Ils ne peuvent pas être loin, les jeunes ont appelé il y a moins d'une heure!! Alors bougez vous nom de DIEU!!! le Préfet attend des résultats!!!" oui, Raymond L. en est maintenant sûr: de tels crimes n'ont pu être commis par une seule personne....